Morini CM84E
Calibre: .22 lr
Dimensions: 495/150/70
Poids: 1240 g
Longueur visée: 390 - 430 mm

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standStand de tir de Saint Georges
300m:    20 cibles électroniques
50m PC:  24 cibles électroniques
50m:     18 cibles électronique
25m:      6 chariots de 5 cibles
10m:     24 cibles électroniques (C10)
         24 cibles électroniques (P10)
PN:      5 cibles à 100m
         15 cibles à 50m

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Exercices de l'Arquebuse et de la Navigation (EAN)
Nommée Arquebuse Genève dans les compétitions de tir
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Fusil Spencer 1860  

Fusil Spencer 1860  

  

Fusil Spencer 1860


Fusil Spencer 1860

L'arme 118 de notre inventaire, numéro bien choisi pour une arme à feu, est un fusil militaire à répétition manuel nord-américain, conçu en 1860 ; c'était une arme révolutionnaire pour son époque.
Alors que des concurrents du Spencer comme par exemple : le Springfield 1861 pour les Américains une arme à un coup ou le Enfield 1853 pour les Anglais qui est une arme se chargeant par la bouche, certes plus solides et presque sans incident mécanique, Monsieur Spencer, en 1860 dessine et construit une arme qui se charge par la culasse avec un magasin tubulaire de 7 cartouches. Celles-ci sont métalliques et à percussion annulaire elles siègent dans un tube à l'intérieur de la crosse du fusil. Les armes sans culasse à un coup sont lentes à la recharge 2 à 3 coups par minute maximum pour les bien entraînés, tandis que le Spencer doté d'un magasin alimentant la chambre à cartouche pour des coups à recharge rapide, voit son rythme de tir pour les habiles atteindre les 14 à 20 coups minutes.
Pour faire une parenthèse, la carabine Winchester qui aurait pu être une arme concurrente à la carabine Spencer ne pourra pas participer à la guerre de Sécession du faite du retard pris pour sa fabrication.
Car la Winchester est conçue déjà en 1861 à peine une année après la Spencer, mais sa mise en fabrication ne sera effective qu'en 1866. Et donc sa vocation va changer de destination d'arme militaire, elle va devenir une arme à grand succès, « civile ». C'est l'arme typique du rechargement par une boucle s'abaissant pour préparer le tir ; c'est l'égérie des films du Far West, arme des cow-boys et des chercheurs d'or ou du chérif.
Pour revenir à notre sujet on peut dire que c'était dans l'air de faire une arme à recharge rapide, à culasse mobile, car les lieux de conceptions étaient voisins.

Le Spencer que je vous présente aujourd'hui, qui est la version fusil, 6 fois moins fabriquée que la carabine Spencer qui elle va avoir un grand succès auprès des « bleus » Unionistes et leur cavalerie en particulier lors de la guerre de Sécession. Cette arme a vraiment fait la différence lors de la bataille de Gettysburg en 1863 !

Pour terminer voici les caractéristiques de cette arme :

Arme d'épaule fusil militaire Spencer à répétition manuelle.
La marque sur le tonner Spencer repeating Patd March 6.1860.
Le numéro de l'arme 234 se trouve en arrière de la culasse au niveau du chien. Sous le bois du canon il y a un poinçon.
Les dimensions sont : longueur totale 1194 mm. Longueur du canon visible722 mm. Calibre 14,2 mm. Bronzé noir à 5 rayures. Le tenon de baïonnette à glissière se trouve sous le canon. Le poids 4,540 kg. Vitesse initiale de la balle 366 m/s.
Hausse à cadran et curseur marqué de 1 à 8.
Guidon sur socle monté en queue d'aronde.
Mécanisme : une ouverture dans la crosse dite à clapet correspond au long magasin qui aboutit à la culasse ; celle-ci est à bloc tombant et comporte un ressort d'alimentation de la chambre à cartouche du canon. Le pontet est tirer vers le bas entraînant l'éjecteur et la douille, soit un percuteur latéral et un grand levier permettant l'évacuation. Au mouvement de remontée le bloc attrape une cartouche du magasin par son culot l'incérant dans la chambre à cartouche qui se verrouille, le chien doit encore être armé pour être prêt à tirer.
Pour le chien une platine arrière à deux crans classique permet de frapper le percuteur du bloc qui tape latéralement la cartouche engagée dans le canon.
Le bois de cette arme est d'Amérique…en deux parties : d'une part la crosse assez droite avec un petit décrochement vers la platine elle comporte 8 vis, 4 pour tenir la platine et 2 autres en fin de crosse pour tenir la plaque de couche à court retour, 2 autres pour tenir une attache de courroie sous la crosse. La deuxième partie en bois se trouve sous le fût elle s'arrête à 125 mm. de la bouche. 3 embauchoirs pour la fixation, le 2ème à une boucle pour la fixation de la bretelle elles sont en fer polis, des ressorts de retenues et une vis complète la fixation de bois du canon qui se termine par une protection aussi en fer poli.
Cette arme a été entièrement restaurée en 1998 et son état est magnifique.


Merci de votre attention.


L'Archiviste R.Mattenberger